Les hormones, Parfois tout un casse-tête!

                                                       

De la puberté à la ménopause, la femme vit chaque mois avec une fluctuation hormonal. Pour certaines cela ce passe très bien, mais pour d’autres, c’est l’horreur a chaque mois, douleurs, spm, infertilité ect…..En raison de la complexité de ces interactions, un déséquilibre hormonal provient rarement d’un seul type d’hormone. Le plus souvent, le problème concerne une série d’hormones déséquilibrées. De plus, une perturbation de l’équilibre des hormones produites par une glande ou un ensemble de glandes peut entraîner un dysfonctionnement d’autres glandes ou systèmes. Avant de vous en rendre compte, vous vous sentez mal dans plusieurs aspects de votre vie.

La plupart des hormones sont produites par un groupe de glandes connues collectivement sous le nom de système endocrinien. Même si ces glandes sont situées dans diverses parties du corps, elles sont considérées comme un seul système en raison de leurs fonctions similaires et de leurs relations les unes avec les autres.

Les hormones sont sécrétées dans la circulation sanguine par ces glandes. De là, elles se déplacent vers toutes les parties du corps en jouant le rôle de messagers chimiques activant ou désactivant des tissus cibles spécifiques. Parce qu’elles ne peuvent pas être stockées dans les cellules, les hormones font leur travail lorsqu’elles passent et elles disparaissent. En conséquence, les hormones doivent être fabriquées et libérées au moment précis où elles sont nécessaires. Pour que les choses fonctionnent au mieux, le corps doit constamment affiner la libération d’hormones pour maintenir les niveaux dans les limites appropriées.

Comment atteindre l’équilibre hormonal?

Pour rétablir l’équilibre vital des hormones, nous avons d’abord besoin d’une mesure détaillée et précise des niveaux d’hormones. Pas seulement des chiffres, mais une évaluation qui offre un vrai sens. Plusieurs tests peuvent vous êtres offerts afin de mesurer avec précision votre niveau hormonal. ( Test hormones)

Le bon équilibre hormonal est vital pour la santé d’une femme. Une carence d’une hormone peut déclencher un excès relatif d’une autre et peut entraîner des déséquilibres courants tels que Spm, douleurs, infertilité…….

Voyons un peu plus en détail le rôle des hormones et comment elles peuvent impacter notre vie.

Les ESTROGÈNES (estrone-1, 17-β estradiol-E2, estriol-E3)

Les estrogènes sont les principales hormones sexuelles féminines. Elles jouent un rôle important dans la stimulation de la croissance des tissus reproducteurs, le maintien de la santé des os, l’augmentation des niveaux de neurotransmetteurs au cerveau et contribuent également à maintenir la santé du système cardiovasculaire. Au cours de la ménopause, l’estrone est l’estrogène circulant qui prédomine, alors que l’estriol est le plus abondant pendant la grossesse. Bien que l’estriol soit le plus abondant des estrogènes, il est également le plus faible, alors que l’estradiol est le plus fort, d’une puissance d’environ 80 fois celle de l’estriol. Ainsi, l’estradiol est l’estrogène le plus important chez les femmes non-enceintes, de la première menstruation (ménarche) à la ménopause. Cependant, au cours de la grossesse, l’estriol domine, tandis que chez les femmes ménopausées, l’estrone devient la principale forme d’estrogène dans le corps. Toutes ces formes d’estrogènes sont synthétisées à partir des androgènes (hormones masculines), particulièrement la testostérone et l’androstènedione.

Un niveau bas d’Estradiol
Est inhabituel chez les femmes avant la ménopause, à moins qu’elles n’aient pas d’ovulation ou qu’elles prennent des anovulants (contrôle des naissances), puisqu’ils peuvent supprimer la production d’estrogènes de l’ovaire. Il est beaucoup plus fréquent chez les femmes post-ménopausées dont les ovaires ont été enlevés ou celles qui n’ont pas utilisé d’hormones de substitution.

Les symptômes et les signes de niveaux bas d’estrogène sont:

*Les troubles du sommeil
*Perte de mémoire
*Pensée brumeuse
*Bouffées de chaleur
*Sueurs nocturnes
*Sécheresse vaginale,
*Amincissement de la peau
*Incontinence et palpitations cardiaques

Un niveau élevé d’Estradiol
Chez les femmes avant la ménopause est généralement du à une surproduction d’androgènes par les glandes surrénales et les ovaires (DHEA et testostérone) ou par l’estrogène fourni par une thérapie hormonale. Chez les femmes ménopausées, les niveaux élevés d’estradiol sont généralement dus à une thérapie hormonale substitutive. Les niveaux d’estrogènes en excès, tels que l’estradiol, même à des niveaux considérés normaux avant la ménopause, peuvent créer ce qui est appelé une «dominance d’estrogènes» lorsqu’ils ne sont pas équilibrés adéquatement par la progestérone.

Les symptômes peuvent inclure:

*Irritabilité
*Sautes d’humeur
*Migraine
*Gain de poids au niveau des hanches
*Rétention d’eau
*Saignement utérin (en raison de la prolifération de la muqueuse et possiblement de fibromes) -l’insuffisance thyroïdienne

Une alimentation appropriée complétée par des suppléments nutritionnels, des aliments ciblés, certains extraits de légumes et des plantes médicinales fournissant de la progestérone bio-identique peuvent aider à réduire les symptômes.

RATIO DE PROGESTÉRONE:ESTRADIOL (Pg:E2)
Ce ratio décrit la relation entre les niveaux de progestérone et de l’estradiol. Il est utilisé en clinique pour déterminer la prédominance de l’une des hormones. Un ratio bas de Pg:E2 indique une dominance d’estrogène. Les femmes peuvent éprouver beaucoup de symptômes graves, tels que l’anxiété, la sensibilité des seins, les maux de tête ou migraines, la dépression, les problèmes digestifs, la pensée floue, des palpitations, des saignements irréguliers, de la rétention d’eau, un gain de poids . Si les niveaux d’estrogène restent sans opposition les femmes peuvent aller à développer l’infertilité, des périodes aménorrhée, des saignements abondants (d’hyperménorrhée), des fibromes, un cancer de l’utérus, des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, et une diminution des capacités cognitives, entre autres conditions. Un ratio élevé Pg:E2 peut aussi indiquer d’une domination de la progestérone et des symptômes (voir ci-dessus).

PROGESTÉRONE

La progestérone est produite dans les ovaires à un niveau de 10 à 30 mg/jour. Elle est importante pour la fonction de reproduction surtout dans la deuxième moitié du cycle menstruel (phase lutéale). Elle joue un rôle dans la santé du coeur, de la peau, des os, des vaisseaux sanguins et d’autres tissus de l’organisme. Elle est également importante dans le développement des seins, le maintien de la grossesse et le contrôle des neurotransmetteurs dans le cerveau. Bien que la progestérone se retrouve aussi bien chez les hommes que chez les femmes, son rôle dans la physiologie masculine n’est pas encore bien compris.

Un niveau bas de progestérone
Joue un rôle dans les saignements utérins anormaux chez les femmes. Il peut également être lié à une baisse des fonctions neurologiques et l’ostéoporose. Un niveau bas est plus fréquent chez les femmes ménopausées (n’ayant plus d’ovulation ou ayant subi une ablation des ovaires) et celles qui utilisent un contraceptif ou subissent un traitement hormonal. Chez les hommes, un niveau bas peut jouer un rôle dans l’infertilité.

Un niveau élevé de progestérone
Se retrouve dans les états de stress et d’anxiété, autant chez les hommes que chez les femmes. Les symptômes peuvent inclure la somnolence excessive, des vertiges, des ballonnements et une susceptibilité aux infections à levures. Chez les femmes, un excès peut également entraîner des anomalies de la glycémie (taux de sucre sanguin), une perte de cheveux ou la calvitie (alopécie), l’acné et une sensibilité des seins.

Les ANDROGÈNES

Les glandes endocrines sécrètent 5 androgènes par une voie similaire: testostérone, déhydroépiandrostérone (DHEA) et sa forme sulfatée (DHEA-S), l’androstènedione, et androstenediol. La testostérone, et son métabolite biologiquement actif, la dihydrotestostérone (DHT), sont les seuls androgènes ayant une activité androgénique directe. DHEA-S, la DHEA et l’androstènedione sont tous des précurseurs de la testostérone.

TESTOSTÉRONE
La testostérone est considérée comme «l’hormone mâle ». Chez les hommes, elle est produite par les testicules et en plus petites quantités par les ovaires chez la femme. Elle est responsable de la plupart des caractères sexuels secondaires observés chez des hommes comme une voix plus profonde et les cheveux sur la poitrine, en plus de contribuer à une saine libido, la régulation du système immunitaire, le maintien de la mémoire optimale, la masse musculaire, et de maintenir les niveaux d’énergie. Chez les hommes chez les femmes les niveaux de testostérone sont plus élevés durant les années de l’adolescence, pour ensuite diminuer progressivement avec l’âge et jouer un rôle dans la perte de la densité osseuse. Chez les femmes, les niveaux de testostérone avant la ménopause sont généralement dans les niveaux à normaux et post-ménopauses dans les niveaux plus bas que la normale.

Un niveau bas de testostérones
Est le plus souvent le résultat du vieillissement, les testicules ou de l’ablation des ovaires, de la suppression de la production de l’ovaire et du testicule par les hormones de stress (cortisol), de l’utilisation d’une thérapie de remplacement d’hormone synthétique et contraceptive, et/ou l’endommagement des testicules, des ovaires et des glandes surrénales par les médicaments, la radiothérapie, ou d’un traumatisme.

Un faible taux de testostérone, chez les deux sexes, peut causer

*De la fatigue ou une baisse d’énergie
*Une diminution de la libido ou du désir
*En outre, il peut causer une résistance réduite et la perte osseuse et / ou de la masse musculaire
*La perte de poils
*De l’incontinence
*Des douleurs musculaires,
*Un trou de mémoire, le déclin cognitif et la dépression.
*Chez les femmes, le déséquilibre de la testostérone a été associé à la maladie coronarienne et d’attaques cardiaques (infarctus du myocarde), en particulier chez les femmes post-ménopausées.      *Chez les hommes, les niveaux de testostérone diminuent avec l’âge. Bien que cette diminution pourrait ne pas être perceptible chez certains hommes, d’autres peuvent éprouver des changements significatifs à partir de l’âge mûr (60 ans et plus). Cette baisse du taux de testostérone est parfois appelée «ménopause masculine», hypogonadisme, ou l’andropause.                                                                                                                                                                                                                                *Le faible taux de testostérone peut entraîner une diminution de l’énergie physique, la force, l’endurance et l’agressivité mentale réduite. Ces hommes peuvent éprouver plus de douleurs dans les os et les articulations et ils peuvent aussi avoir une baisse de la libido et une plus grande incidence à la dysfonction érectile.

Niveau élevé de Testostérone

Est dû à l’excédent de production par les ovaires, par les testicules et les glandes surrénales, ou androgènes supplémentation (testostérone, la DHEA). Chez les hommes des niveaux élevés manifesteront une augmentation des pertes de cheveux du cuir chevelu. Ces hommes seront plus susceptibles d’avoir un comportement risqué et agressif sexuellement.

Les symptômes de niveaux élevés de testostérone chez les femmes avant la ménopause comprennent
*La perte de cheveux du cuir chevelu, des cheveux de corps et du visage accru,
*De l’acné, et
*De la peau grasse

DHEA-S (Sulfate de déhydroépiandostérone)
Est un précurseur de testostérone, elle est la plus abondante hormone stéroïde en circulation. La DHEA est produite essentiellement par les glandes surrénales, les gonades et le cerveau. Elle fonctionne fonctionne essentiellement comme un intermédiaire dans la biosynthèse du métabolisme des androgènes et des estrogènes, les stéroïdes sexuels. La DHEA-S est la forme sulfatée, et dans le sang elle se rapproche à des niveaux 300 fois supérieurs à celui de la DHEA libre. Les niveaux de DHEA sont au maximum en début de matinée tandis que les niveaux de DHEA-S ne montrent pas de variation diurne. D’un point de vue pratique, la mesure de DHEA-S est préférable à la DHEA ayant des niveaux sont plus stables. Chez les jeunes les niveaux s’approchent de la limite supérieure de la normale. Ils diminuent avec l’âge et se rendent à l’extrémité inférieure de la normale à l’âge mûr.

Un niveau bas de DHEA-S
Peut être causée par l’épuisement des surrénales et est communément vu dans le vieillissement et au niveau d’un cancer accéléré.
Un niveau élevé de DHEA-S
Est associé à la résistance à l’insuline / SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ou à la supplémentation en DHEA.

Le cortisol
Il est produit par les glandes surrénales, qui sont contrôlées par des parties du cerveau appelées hypothalamus et l’hypophyse. Le cortisol joue un rôle important dans la dégradation du glycogène en glucose dans le foie et les muscles. Il mobilise le glucose de façon à maintenir les niveaux de sucre dans le sang normal et est la principale source d’énergie pour le cerveau. Les niveaux de cortisol sont plus élevés en début de matinée (environ 8 hrs le matin) et atteignent le niveau le plus bas vers minuit à 4 hrs le matin, ou trois à cinq heures après le début du sommeil. Les cycles diurnes des niveaux de cortisol sont présents dans la salive humaine. La production de cortisol vient en réponse au stress quotidien, ainsi que les troubles émotifs, les infections et la chirurgie. Il empêche la libération de substances dans le corps qui causent de l’inflammation. Il est utilisé pour traiter des affections résultant d’une hyperactivité de la réponse aux anticorps des cellules B. Les exemples incluent les maladies inflammatoires, la polyarthrite, ainsi que les allergies. L’hydrocortisone de faible puissance disponible comme un médicament sans ordonnance dans certains pays est utilisée pour traiter les problèmes de peau tels que des éruptions cutanées, et l’eczéma.

Niveau bas de Cortisol
Surtout s’il reste tout au long de la journée, peut indiquer de la fatigue surrénale, qui est causée par le stress, comme la privation de sommeil, le stress émotionnel, une mauvaise alimentation, les carences en nutriments, et / ou des médicaments glucocorticoïdes synthétiques qui suppriment la production de cortisol. Le stress chronique épuise le cortisol et il est associé à des symptômes de fatigue le matin et le soir, les douleurs, la fibromyalgie, la température du corps froid, la diminution de l’endurance, le pouls lent, le faible taux de sucre dans le sang (envie de sucre) et une pression artérielle basse. En outre, on rencontre souvent des allergies accrues (dysfonctionnement immunitaire) et la sensibilité aux produits chimiques. Les symptômes de déficience de la thyroïde peuvent également être dus à des niveaux bas de cortisol. L’exercice, le sommeil plus adéquat, une alimentation avec suffisamment de protéines, la progestérone «bio-identique», des extraits des glandes surrénales et des suppléments nutritionnels sont souvent utiles pour corriger des niveaux bas de cortisol.

Niveau bas de cortisol Provoque
*Une fatigue chronique,
*Un manque d’énergie,
*Des envies de nourriture et de sucre,
*Une mauvaise tolérance à l’exercice ou une récupération
*De faibles réserves immunitaires

Niveau élevé de Cortisol
Bien que les niveaux de cortisol normaux sont essentiels pour la vie, les niveaux chroniquement élevés peuvent être très préjudiciables. L’augmentation de la production de cortisol par les glandes surrénales est une réaction normale au stress de routine, mais quand le stress est chronique et la production de cortisol reste élevée pendant une période prolongée (mois / années), peut entraîner la détérioration des tissus normaux (atrophie musculaire, amincissement de la peau, la perte osseuse) et l’immunosuppression. Les symptômes courants de cortisol élevé chronique incluent des troubles du sommeil, la fatigue, la dépression, le gain de poids à la taille et de l’anxiété. Les niveaux de cortisol constamment élevés et le stress peuvent contribuer au vieillissement prématuré et de maladie chronique.

Niveau élevé de cortisol Entraîne
*De l’insomnie,
*De l’anxiété,
*Des envies de sucre,
*Une sensation de fatigue mais branché et
*Une augmentation de la graisse du ventre

Déséquilibre des neurotransmetteurs
Les changements dans les niveaux d’œstrogène et de progestérone peuvent avoir un impact sur les niveaux de neurotransmetteurs. Par exemple, une baisse des œstrogènes peut entraîner une baisse de la sérotonine.

Déséquilibre thyroïdien
Les changements dans les niveaux d’œstrogènes peuvent entraîner des symptômes thyroïdiens comme un métabolisme ralenti et une sensation de toujours froid. En fait, de nombreuses femmes ménopausées recevront un diagnostic d’hypothyroïdie.

Comme vous pouvez le constater, un déséquilibre hormonal peut avoir un impact sur plusieurs points et apporter une multitude de symptômes. L’équilibre hormonale est d’une importance capitale dans le bien-être féminin.

Les hormones et l’infertilité
Aujourd’hui, un grand nombre de femmes ont du mal à devenir enceintes. En fait, les recherches du CDC montrent que 6,7 millions de femmes aux États-Unis sont incapables d’avoir un enfant.
Alors que près de la moitié des cas d’infertilité chez les femmes peuvent être attribués à des causes physiques telles que la non-production d’œuf ou des problèmes de muqueuse utérine et de nombreux cas restent inexpliqués. En l’absence de cause physique, l’infertilité féminine peut s’expliquer par quelque chose d’aussi simple qu’un déséquilibre hormonal.

*Progestérone faible
La progestérone produite par les ovaires pendant la seconde moitié du cycle menstruel est essentielle pour préparer l’utérus à l’implantation de l’ovule fécondé. Chez certaines femmes, l’ovulation et la fécondation de l’ovule peuvent se produire normalement, mais la progestérone n’est pas produite en quantités suffisantes pour soutenir la grossesse.
*SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)
Le SOPK affecte entre 6% et 15% des femmes pendant leurs années de procréation. Le SOPK est une cause fréquente de problèmes d’ovulation, de problèmes de poids et de fausses couches. Une fois le SOPK reconnu et traité, de nombreuses femmes peuvent devenir enceintes.
*Troubles thyroïdiens
De faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes peuvent empêcher l’ovulation, ce qui peut être indiqué par l’absence de règles ou de cycles irréguliers. Les problèmes thyroïdiens auto-immunes, entraînant des niveaux élevés d’anticorps dirigés contre la glande thyroïde, peuvent augmenter le risque de fausses couches.
*Réserve d’oeufs faible
La baisse de la production d’œufs est la principale raison de la baisse de la fertilité liée à l’âge. Une faible réserve d’œufs peut également être causée par une insuffisance ovarienne prématurée.
*Stress
Le stress affecte l’ovulation en raison de son impact sur le système endocrinien. Un cortisol élevé peut inhiber l’ovulation, où un faible cortisol peut affecter les changements immunitaires nécessaires à l’implantation. Le stress peut également conduire au développement de l’endométriose, qui se retrouve chez plus de 50% des femmes souffrant d’infertilité inexpliquée.
*Défaut de phase lutéale
Les femmes souffrant d’un défaut de phase lutéale ont tendance à avoir des pics de LH et d’oestrogène plus faibles, indiquant une ovulation « faible », par exemple si le follicule produisant l’ovule n’a pas mûri correctement. Le pic habituel des taux de progestérone pendant la phase lutéale est bien inférieur à la normale et commence à diminuer environ 7 jours avant le début de la période suivante, qui survient plusieurs jours plus tôt que prévu. Le défaut de phase lutéale est l’une des causes les plus courantes d’infertilité.
*Anovulation
Lorsque l’ovulation ne se produit pas, les taux de LH sont constamment élevés. Les niveaux œstrogène sont cohérents et inférieurs par rapport à un cycle ovulatoire et les niveaux de progestérone sont systématiquement faibles. Les tests aident les prestataires à savoir si une femme a une poussée de LH adéquate pour provoquer l’ovulation et élimine les conjectures quant au moment où elles entrent dans leur phase lutéale.

Pour comprendre la source de l’infertilité il est important d’avoir un portrait global et précis de votre niveau hormonale, certains test peuvent être mis a votre disposition afin d’en avoir un portrait précis et mettre un plan d’action adapté à vos besoins. (Test profil fertilité)

Les hormones et la ménopause
La ménopause n’est pas un moment unique dans le temps où la production d’hormones est arrêtée, mais une baisse progressive qui met fin à la fertilité féminine. Pendant la ménopause, les niveaux d’œstrogène et de progestérone d’une femme diminuent, ce qui entraîne un arrêt des règles. Une femme est considérée comme ménopausée lorsqu’elle n’a pas eu de cycles menstruels pendant 12 mois. Le bon équilibre hormonal est vital pour la santé d’une femme.

Mais à la ménopause, lorsque les niveaux chutent, une carence d’une hormone peut déclencher un excès relatif d’une autre et entraîner des déséquilibres courants tels que:
*Dominance œstrogène ou faible progestérone
Entraîne des sautes d’humeur, des migraines, un gain de graisse dans les hanches et les cuisses
*Faible œstrogène ou fluctuations des œstrogènes
Déclenche des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des palpitations, des pensées brumeuses, des pertes de mémoire et une sécheresse vaginale
*Faible taux de testostérone ou DHEA
Entraîne une diminution de la masse osseuse ou musculaire, du métabolisme, de l’énergie, de la force, de l’endurance, de la tolérance à l’exercice et de la libido
*Cortisol élevé
Entraîne de l’insomnie, de l’anxiété, des envies de sucre, une sensation de fatigue mais branché et une augmentation de la graisse du ventre
*Faible cortisol
Provoque une fatigue chronique, un manque d’énergie, des envies de nourriture et de sucre, une mauvaise tolérance à l’exercice ou une récupération et de faibles réserves immunitaires
*Déséquilibre des neurotransmetteurs
Les changements dans les niveaux d’œstrogène et de progestérone peuvent avoir un impact sur les niveaux de neurotransmetteurs. Par exemple, une baisse des œstrogènes peut entraîner une baisse de la sérotonine.
*Déséquilibre thyroïdien
Les changements dans les niveaux d’œstrogènes peuvent entraîner des symptômes thyroïdiens comme un métabolisme ralenti et une sensation de toujours froid. En fait, de nombreuses femmes ménopausées recevront un diagnostic d’hypothyroïdie.
*Faible en vitamine D
Des niveaux suffisants de vitamine D, d’œstrogène et de testostérone sont importants pour maintenir la santé des os pendant les années de ménopause.

Les changements hormonaux peuvent avoir des conséquences sur plusieurs plans, lorsque nous connaissons notre profil hormonale, il est possible de prendre les actions ciblés afin d’amélioré les symptômes. En fonction du déficit hormonale, les recommandations doivent être adaptées, peut importe que le problème soit les SPM, l’infertilité, la pré-ménopause ou ménopause, vos besoins sont tous uniques, il n’y a pas de solution universelle.

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Kathleen Tremblay ND. PhyD. K.in.